La singularité de l’Ouest : des paysages désertiques et authentiques

En Australie, les voyageurs s’adonnent la plupart du temps à un road-trip sur la côte Est : Sydney, la grande barrière de corail, les plages de sable fin, les grandes villes où faire la fête… A l’opposé, la côte-Ouest n’est que très peu fréquentée… Elle passe au second plan, peut être à tort car ses paysages sont tout aussi étonnants !

En seulement 10 jours nous n’avons pas pu aller très loin : de Perth nous avons pris la route pour le nord et avons retroussé chemin à Monkey Mia (pointe de Shark Bay). Soit seulement 1100 kilomètres de côte… Pourtant cela nous aura suffit à ce que l’on prenne conscience de la singularité de ce territoire désertique !

Un premier arrêt dans le désert des Pinnacles pour le lever du soleil…

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Ce désert de sable blond où se dressent des milliers de blocs de calcaire fait partie du parc national de Nambung.

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Et pour l’anecdote, malgré ses 300 hectares, il n’a été découvert qu’en 1960 par hasard suite à un atterrissage forcé !

 

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Petite séance photo : chacun choisit son « Pinnacle » !

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Un bon terrain de jeu pour les kangourous !!

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Quelques centaines de kilomètres plus haut, nous décidons de passer la nuit dans le parc national de Kalbarri face au canyon.

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Où nous nous réveillerons dés l’aube afin de profiter de la lumière du soleil tout juste levé !

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Après un trajet mouvementé d’une quinzaine de kilomètres de dos d’âne de sable dans le bush, nous avons rejoint le point de départ de la randonnée « The loop » (= la boucle).

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Neuf kilomètres de rando par une chaleur de plomb à lutter contre un ennemi petit mais très….agaçant !!! (on vous en parlera dans un prochain article…  Suspens !!!)

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Pour finir sur la célèbre « Nature’s Window » (= La fenêtre de la nature).

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Sur la route, nous nous sommes arrêtés pour observer des stromatolites. Au premier abord, quand on les voit ça n’a pas grand intérêt. C’est juste des pierres dans l’eau…. et on se demande pourquoi on a fait autant de route pour voir ça !?

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Mais en réalité, ce phénomène géologique est très rare. De nos jours, il n’est visible que dans très peu d’endroits du monde. Il s’agit en fait d’un élément mi-minéral, mi-organique qui seraient à l’origine de la création de l’atmosphère et donc de la vie !

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Et voilà, ça devient tout de suite plus beau quand on sait ça, non ? C’est ce qu’on s’est dit alors quand on est content, on fait une selfie !

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Non loin des stromatolites, on a croisé une ancienne carrière de coquillages… aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a quelques années encore, on y extrayait des blocs de petits coquillages afin de s’en servir pour construire des maisons !

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Bien que ce soit désormais rare, il nous est arrivé de croiser des constructions en brique de coquillages…

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Comme ce petit restaurant…

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Et d’ailleurs plus loin sur la route nous avons pu nous poser à Shell Beach, toujours en guerre contre notre petit ennemi (Suspens !!).

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C’est sur cette plage ou les mini-coquillages prennent le dessus sur le sable que nous avons ramassé quelques coquillages pour nos plus grands fans de l’école primaire de Biache !  (on espère que cela vous a fait plaisir !)

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Après Shell Beach nous sommes entrés dans Shark Bay…

Parmi les nombreuses vues sur la mer de cette baie, voici la falaise de Eagle Bluff où nous avons passé une nuit…

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La nuit suivante aura été passée à Little Lagoon, dans un tout autre décor à quelques kilomètres de là.

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Dans les terres, il a l’aspect d’un lac d’eau claire à faible profondeur, et pourtant c’est dans l’eau de mer que l’on peut se tremper les pieds. Ce petit lagon est relié à la mer d’une petite partie…

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Après quelques jours à Shark Bay nous avons fait demi tour pour rejoindre tout doucement la ville de Perth… et nous avons pris le temps de nous arrêter là où l’on était passé trop vite pour profiter pleinement !

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Comme par exemple les dunes de Lancelin…

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Où notre petit Quentin se sentait pousser des ailes dans ce sable blanc à quelques pas des nuages !

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Et pour finir, comme il nous restait un peu de temps, on a fait un petit tour dans les terres jusqu’au parc régional de Serpentine.

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Alors conclusion : On est arrivé à Perth un peu par hasard, car c’était le vol le moins cher pour rejoindre l’Australie de Bali….

En seulement 10 jours chrono, la diversité de paysages authentiques que l’on a découvert sur tout juste 1100 kilomètres d’une côte quasi désertique laisse imaginer encore beaucoup d’autres possibilités pour les milliers de kilomètres de côte restants !

Mais aussi beaucoup de nature sauvage sur la route !!

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6 Responses to “La singularité de l’Ouest : des paysages désertiques et authentiques

  • Magnifique les photos

  • Superbe paysage et tellement étonnant parfois !
    Je suis prête à parier que vos petits ennemis sont les sandflies… ;-)

  • Très beau paysages ou la nature semble être vierge de tout intervention de l’homme.
    Un endroit pour se ressourcer en somme.
    Il est difficile de rencontrer l’habitant ou vaut il mieux rester sur ses distances?

    • C’est rare de croiser des gens, à part dans les villes !

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