Bol d’air frais dans la vallée des neuf villages au Sichuan…

Sur les conseils de plusieurs personnes rencontrées en route, nous avons décidé de partir pour une escapade dans les montagnes du nord du Sichuan et plus précisément à Jiuzhaigou. Littéralement Jiuzhaigou signifie la vallée des neufs villages. Les habitants de ces villages sont tous des descendants de Tibétains ayant suivi leur chef spirituel il y a quelques siècles jusque dans cette vallée où ils ont fini par s’y installer. La culture tibétaine est omniprésente : sans être au Tibet, on ressent une atmosphère différente du reste de ce que l’on a vu de la Chine.

Pour y aller, il nous aura fallu affronter 10 heures de bus au départ de Chengdu (avec conducteur chinois sur des routes de montagne : on vous laisse imaginer…) mais surtout deux nuits sans chauffage à plus de 2500 mètres d’altitude. Autant vous dire que malgré nos trois couches de couverture + couette + duvet : les nuits furent glaciales… et courtes !

Premier jour, un avant-goût avec le parc de la vallée de Huanglong et ses lacs bleu turquoise.

Deuxième jour, le bouquet final avec la visite du grand parc national de Jiuzhaigou : un parc immense et magnifique avec des paysages d’hiver et d’automne alliés à l’eau cristalline des grands lacs.

Comme quoi, ça vaut la peine de se donner du mal lorsque la nature offre un tel plaisir pour les yeux.

Aux vues de ces paysages aussi exceptionnels, on n’a finalement pas regretté d’avoir eu froid et de faire autant d’heures de bus !

Ce séjour a été aussi l’occasion pour nous de faire l’une des plus belles rencontres de notre séjour : des étudiants de Chengdu venus en weekend dans la vallée.

Nous avons d’ailleurs partagé le dernier diner ensemble dans une ambiance folklorique à la Tibétaine !

Bien que le confort n’était pas au rendez-vous, ce détour dans ce coin reculé de Chine (où très peu de touristes étrangers s’y aventurent) restent à nos yeux un endroit incontournable d’une beauté inouïe…

Et on a même pu faire une cure de désintox pour nos poumons et nos bronches complètement attaqués par la pollution à laquelle on est exposé depuis quelques semaines. Résultat au retour à Chengdu on n’était plus malade mais sur les rotules !