Première étape au Viet Nam : Hanoi la capitale

Après nos galères de fin de séjour aux Philippines, notre prise de repères au Viet Nam s’est faite en plusieurs jours dans un petit hôtel du vieux Hanoi.

On avait quelques jours à attendre les parents nous rejoindre de France, mais après deux passages à l’hôpital français d’Hanoi, entre une grosse fatigue accumulée, la dengue de Thibaut et l’angine de Gaëlle : on les a attendu au lit avec du Paracetamol et de la Vitamine C !

Et on a vraiment commencé à découvrir la ville qu’après leur arrivée !

Hanoi c’est une atmosphère : le bruit des indénombrables deux-roues qui pullulent de tous les côtés (et même quand on prend une photo devant un hôpital ;-) )… ou encore les petites vendeuses de rues qui portent des fruits, des légumes ou des bricoles toute la journée et parcourent la ville chapeau pointu sur la tête avec l’espoir de vendre assez pour nourrir leur famille !

C’est surtout dans le quartier de la vielle ville (surnommé le quartier des 36 rues) qu’on ressent le plus l’âme d’Hanoi ! Ce quartier a été créé au 13ème siècle par 36 corps de métier ayant chacun investi une rue. Encore à l’heure actuelle, on distingue des rues par métier : chaque rue sa spécialité (exemple : rue de la soie, rue du cuivre, rue du poisson grillé).

Après un arrêt dans un café d’ambiance vintage-militaire pour prendre un étonnant et puissant « café viet », la cathédrale Saint Joseph étant juste en face, on s’est approché pour voir la crèche de Noël.

Avec des journées rythmées par le bruit de la circulation intense, une balade au bord d’un lac ne fait pas de mal !

Le lac de l’épée restituée (Hoan Kiem) tire son nom d’une légende selon laquelle Lê Loi, pauvre pêcheur aurait reçu une épée pour faire face à l’attaque des chinois. Après avoir combattu et vaincu, il fut couronné empereur du Viet Nam.

Très importante au Viet Nam, la tortue symbolise la libération face au peuple chinois.

Petit passage au temple de la montagne de Jade (Ngoc Son) et arrêt obligatoire au théâtre des marionnettes sur l’eau d’Hanoi.

Bien que devenu une attraction touristique, cet art est né ici au 11ème siècle et perdure dans la tradition. Pendant une heure les nombreux marionnettistes ont les pieds dans l’eau pendant que les chanteurs et musiciens traditionnels racontent l’histoire d’une vie paysanne où l’eau du fleuve rouge est d’importance capitale dans le quotidien des Vietnamiens.

Enfin, le musée de la femme vietnamienne nous aura fait prendre conscience de deux choses :

La première, c’est l’importance des femmes à tous points de vue dans l’histoire, le quotidien et l’avenir du Viet Nam. Les vietnamiennes sont très courageuses. Elles ont vécu des choses horribles et ont toujours gardé la tête haute et continué à se battre pour leur famille et leur pays.

La seconde c’est que l’on a pas à être fiers de ce que notre pays la France, a fait subir à ce peuple par le passé. La France a beaucoup de sang sur les mains au Viet Nam.

(mur de photos des Mères Vietnamiennes Héroïnes)

Dans ce musée on découvre le mariage, la naissance, la famille, la religion, les traditions des ethnies minoritaires et le quotidien des femmes. Mais ce qui est le plus intéressant c’est l’étage « La femme dans l’histoire » qui raconte les nombreuses héroïnes de guerre ayant risqué ou laissé leur vie pour libérer leur pays envers et contre tout.

Parmi des dizaines de portraits de petits bouts de femme avec un courage hors norme, notre préférée :

Nguyen Thi Chien, chef de la guérilla de sa région, elle est surnommée « Femme qui capture l’ennemi à mains nues ». Elle a capturé et tué de nombreux ennemis, dirigé de nombreuses batailles. A 21 ans, lors d’une bataille elle a attrapé quatre français (dont un officier) à mains nues ! C’est la première à recevoir le titre de « Héros » décerné par l’état !